Il y a 2 sortes de bouquins :
- ceux écrits pour épater : l’auteur n’en revient pas de sa vérité ou de son histoire, il la publie pour la faire valoir et lui avec,
- ceux écrits pour se débarrasser : il fallait écrire ce livre, sitôt qu’il pose sa vérité sur le papier l’auteur s’en débarrasse, il est déjà passé à autre chose.
A propos de cette seconde catégorie, Nietzsche a écrit : « on n’aime plus assez sa connaissance dès lors qu’on la communique. »
Il y a 2 sortes d’écrivains :
- ceux qui veulent être écrivain : ils font leur métier, nous tricotent de belles histoires, travaillent à des effets…
- ceux qui veulent être autre chose : ce n’est pas un « écrivain » mais un homme qui écrit. Ce qu’ils sont amenés à écrire est un témoignage, un bout de vie tout cru.
Dans la création, il y aura toujours ce conflit irréductible entre la pudeur de l’esprit libre et la vulgarité de l’artiste. Il s’agit de saisir le moment où l’équilibre se fait entre masculin et féminin, intelligence et créativité, vérité et artifice. Il s’agit de trouver l’illusion la plus crédible, de poser sur le papier ou sur la toile, ses doutes et sa fragilité, tout en étant sûr de son bon droit. Il s’agit de perdre la culpabilité qui consiste à penser « excusez-moi de vous déranger avec mon histoire, avec mon caprice… »
Il y a 2 sortes d’écrivains (cela nous en fait donc 4 !) :
- celui qui sait écrire (entre autres choses),
- celui qui ne sait qu’écrire (et rien d’autre).
Salut Xix!
J’attendais ce fameux post dont tu m’avais parlé.
Je répondrais qu’il est peut être « risqué » de faire des catégories de « types d’écrivains » comme dans bien d’autres domaines. Donc je reste sceptique, mais c’est quand même un débat intéressant.
C’est v rai qu’il y’a les écrivains et les autres, ceux qui n’écriront peut être qu’un seul livre , résultant d’un besoin de dire quelque chose qui pèse comme pour se le rendre plus léger , ou bien peut être parce qu’on a vécu quelque chose d’exeptionnel que l’on a envie de partager (témoignages, journal ..) Un bout de vie tout cru, comme tu dis!
Mais je ne crois pas qu’il n’y ai que des livres écrits soit pour épater , soit pour se débarrasser. Un livre est pour son auteur une oeuvre, une création, c’est comme un bébé auquel on aurait donné naissance: ça compte beaucoup, et tous les livres ne sont pas faciles à écrire, il n’est pas toujours aisé de passer si vite à autre chose.
En ce qui me concerne, l’écriture est pour moi beaucoup de choses à la fois, tout se mélange, tout est lié. Le « savoir écrire » est la qualité qui s’est révélé le plus tôt chez moi et même très tôt: il y’a une part d’inné et une part d’acquis, et l’écriture est pour moi à la fois une passion, un besoin de dire, une qualité, une partie de moi, une aspiration, un rêve …
Et puis un même auteur n’écrit pas tous ses livres de la même façon ni pour les mêmes raisons à chaque fois. C’est pour ça qu’il me semble difficile d’établir des catégories. Je suis capable d’écrire des choses très différentes , le pouvoir de création n’est pas figé, il ne répond pas toujours aux mêmes besoins… parfois on cherche à exprimer une colère, une souffrance, un espoir, un amour, parfois on écrire est un soulagement d’autre fois c’est une souffrance, d’autres fois encore une joie… bref…
Voilà!
je suis vraiment touche et content de voir cette publication; moi qui e s t encore un petit ecrivain congolais ¨kinshasa¨ mais je vous demanderez de donner plus de details sur les categorires citees enfin de decider si il y a des categories d ecrivains ou pas. et quels conseils donnerai vous aux personnes aui veulent emboitees vos pas ou qui veulent devenir eux aussi ecrivain et auels techniques; methodes ou comportement prendre dans la societe. et en plus…. mais pour les reponces ou repliques veillez me l envoyer dans ma boite svp svp. merci. kumande makabu louis pie au katanga RDC.