Détachement Féminin Supplémentaire (DFS)

La raison pour laquelle une femme est (soi-disant) plus romantique qu’un homme est tout simplement qu’elle peut se le permettre. Une femme aime, vit son amour, promet, à la folie, cueille le jour et se réveille le lendemain en ayant tout oublié. Il lui faut recommencer le jour suivant, avec le même homme ou avec un autre. Et si l’idylle tourne mal, elle n’a qu’une nuit à pleurer.

L’homme, lui, n’a les moyens de se faire avoir qu’une seule fois. S’il survit, il comprend qu’il doit désormais devenir raisonnable, ou bien il ne tiendra pas.

Une femme a une sorte de détachement supplémentaire par rapport à la vie, un œil supplémentaire sur les choses et sur elle-même, qui lui permet, en plus de vivre ces choses de plein fouet, d’inspecter ce qui est en train de se passer, de « mettre en abîme », comme on dit. Elle considère ses amours dans leur totalité, avec les joies, les peines, les aléas, qu’elle apprécie comme on peut les apprécier lorsqu’ils arrivent aux personnages de notre série télévisée.

On peut comparer ce détachement à une sorte de second degré auquel le féminin s’élève. C’est ce second degré qui fait par exemple que lorsqu’une femme aime, elle aime aimer au moins autant qu’elle aime l’homme en particulier. Ou bien qu’une femme qui écrit aura tendance à écrire sur l’écriture : à être fascinée par l’activité elle-même, tandis que le masculin écrit pour « rapporter des événements ».

C’est là sans doute ce qui fait la profondeur des femmes, leur façon de considérer les choses. Ce, également, qui les rend sujettes à un certain tourment, une certaine dépression qui leur est propre.

19 réflexions au sujet de “Détachement Féminin Supplémentaire (DFS)”

    1. …je pense que c’est l’objectif…mais puisque les femmes ne peuvent QUE parler de la parole, écrire sur l’écriture…bref, fonctionner en mode reflexif en un discours auto-référencé sur lui-même…ben elles seront pas capable de répondre droit au but ! à côté, comme je viens de le faire…non ?

  1. Néanmoins, sources obscures certes et rien à redire à la forme re-certes, je ne sais pas du tout quoi dire sur le fond. Je veux dire par là, je ne sais pas si je dois infirmer, confirmer, m’énerver, bref, encore une fois, je ne peux que parler de moi.
    Je suppose que tu puises ton inspiration dans ton vécu et tes rencontres, qui comme on le sait, sont le miroir de ce que l’on est. Et pour ma part, bien que femme, je ne me reconnais pas dans ce portrait, pas trop.
    ——————-
    Mais je dois admettre que je suis assez bluffée par certaines de mes consoeurs qui ont une façon d’aimer qui reste mystérieuse pour moi. Opaque et hermétique. Légère et inconsistante.
    Des filles, des femmes qui sont un peu comme sur la photo incluse dans le texte : belle et blonde !
    ————————————————-
    Ce sont aussi ces femmes-là qui ont le plus de succès auprès de vous, chers Autres de ce sexe complémentaire au mien.
    je suis pour ma part une femme à laquelle on reproche trop de cérébralité. Donc bon…désolée de ne pas coller au tableau, et de me démarquer du groupe « les femmes ».
    Ce qui serait super, c’est que tu nous décrive le contenu sématique de ce substantif pluriel.
    Le contenu sémantique que TOI tu y mets.
    —————————————
    çà m’intéresse.

  2. En guise de source, notez que j’ai eu l’honnêteté de taguer « affirmation qui vaut ce qu’elle vaut » !
    Attention Vitally, je n’ai pas dit que les femmes ne peuvent QUE, mais au contraire qu’elles peuvent EN PLUS ! Le détachement est SUPPLEMENTAIRE.
    Si si : retirez les 2 premiers paragraphes provocateurs, et ce n’est qu’éloges !

  3. A noter également que j’essaie de parler de « féminin » et de « masculin » plus que « des femmes qui sont comme ci et comme ça ». J’attribue mes réflexions non aux femmes mais à une disposition que je qualifie de féminine (peut-être à tort), mais qui peut être présente en proportion diverse aussi bien chez tout le monde.

  4. Et enfin, la « cérébralité » dont tu parles fait bien partie, il me semble, de ce que j’essaie de décrire dans mon article, qui implique que le féminin soit plus réflexif que le masculin.

  5. En tout cas, on pourra en discuter longtemps. Ce qui est intéressant, c’est quand même d’en parler.

    Mais c’est aussi très bien de VIVRE les choses.
    Je suis certaine que vous êtes dans un période « célibataire » de votre vie cher XiX. çà aide à avoir un regard scientifique sur les choses et les gens, un regard sociologique sur l’amour et les façons d’aimer.
    Quant à moi, si je devais écrire un article sur « les hommes », je ne pourrais parler que de ceux que j’ai connu assez longtemps pour avoir observé chez eux leur approche de l’amour. Et ce serait une observation tronquée : je ne pourrais parler que de leur amour « pour moi ».

    Midi à leur porte quoi.

  6. Je dois reconnaître que les éloges font partie de l’article, çà frôle les abîmes mais c’est quand même élogieux.
    ————
    Finalement l’article m’aura fait réagir. Et j’avais des trucs à dire sur le fond.
    ———————-
    Pour revenir à ce que Patrick a relevé sur le fait de ne pleurer qu’une nuit (allez, deux pour être large) je suppose que c’est un effet de style pour dire qu’on pleure moins longtemps qu’un homme.
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    Si je me lachais à écrire un article sur « les hommes », je pourrais dire plein de choses : que justement j’ai l’impression que c’est vous qui mettez très peu de emps à vous remettre d’une séparation. Que c’est vous qui êtes détaché, qui n’avez aucun projet amoureux à long terme, qui n’avez aucune réflexion sur l’amour. Et là je rejoins l’article : oui, peut-être que j’aime l’amour au moins autant que je n’aime les gens, mes amis et parfois un compagnon quand il y en a un. Oui, j’ai un élan vers le sentiment en lui-même qui pour moi est une troisième dimension, quasi vivante, tangible et présente que lui et moi. Une dimension vivante, un être immatériel né de l’attraction.
    Dont il faut prendre soin, de la santé duquel dépend l’avenir du lien et sa durée.
    ————————-
    Oui j’aime l’amour.

    1. A lire mes articles sur le sujet, on pourrait croire que non ! Et pourtant, Vitally, j’ai le regret de vous dire que je ne suis pas célibataire !
      Votre dernier message dit (mieux que moi) ce que j’entendais par « aimer aimer ».

  7. surement parce que je suis une femme…
    ————————————————–
    Appel aux lecteurs de ce commentaire :
    aimez-vous l’amour ?

  8. Je trouve ce portrait intéressant, je m’y reconnaît d’une certaine façon. Sauf que je ne le vois pas comme un « détachement » ou un « troisième oeil », mais comme une « sensibilité » différente de celle des hommes, peut être..

  9. Ah certainement il faut aimer aimer c’est ce qui est sublime je trouve.(mais je suis une femme donc…) Mais en fait il me semble qu’hommes et femmes évoluent dans le sens contraire l’un et l’autre au fil de la vie. En cela les femmes sont plus réalistes que les hommes Au fil du temps elles se remettent plus vite des déceptions parce qu’elles savent bien qu’elles n’ont qu’elles qui qui compter alors que les hommes finissent par avoir « besoin » d’être aimé…(En cela je ne suis pas d’accord avec vous,l’homme se permet la dernière fois raisonnable, en emprisonnant la femme qu’il aime, la société met à sa disposition une tonne de moyens pour cela, la femme aussi d’ailleurs )

    Mais si finalement nous nous tournions tous vers l’amour pour oublier la mort ?

  10. « L’homme, lui, n’a les moyens de se faire avoir qu’une seule fois. S’il survit, il comprend qu’il doit désormais devenir raisonnable, ou bien il ne tiendra pas. »
    C’est vrai pour beaucoup d’entre nous! Après notre première grosse déception, notre cœur ne chavire plus qu’à moitié. L’amour passionnel laisse la place à l’amour raisonnable. Nous n’arrivons plus qu’à grand peine à réinventer des histoires d’amour.
    (Heureusement on y arrive, aimons aimer!!)

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