En ville, dans la rue, lorsqu’il pleut, les gens abrités par un parapluie rasent quand même les murs. Ils sont à l’abri mais cherchent quand même à se réfugier sous les pentes de toit.
Les gens qui ont un parapluie pourraient très bien narguer le ciel et marcher au milieu de la rue, se balader sous les trombes en toute impunité. Mais ils voient la pluie avec leurs yeux, alors ils ont le réflexe naturel et crétin de craindre la pluie et de se serrer contre le mur.
Nous, qui bien entendu n’avons pas de parapluie, devons souvent leur céder le pas et passer sur le côté, sous la pluie. Car ils avancent tout à fait certains d’eux-mêmes, les gens qui ont un parapluie, et c’est à nous de nous déporter.
Le parapluie coupe son utilisateur du monde environnant, l’enfermant dans une bulle dans laquelle il évolue en courbant le dos et en voutant ses épaules. Il y a son propre espace le protégeant des gouttes et c’est tout, le regard ne porte plus alors que sur ses chaussures ignorant les autres passants qui se prennent les baleines dans UN OEIL.
Parasol.
Paratonnerre.
Paramécie
Paranormal.
Para bellum.
Paralysé.
Paraplégique.
Parachute.
Parapluie.
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Para…
Les filles sont hyper jolies quand elles sont sous un parapluie. Enfoncées sous leur abri, on ne leur voit plus que les jambes et les mains, c’est un ravissement. Mais il ne faut pas que le parapluie soudain révèle leurs visages, on est alors souvent déçu.
Sauf moi : si un jour vous en rencontrez un qui brave la pluie au beau milieu de la rue avec son parapluie, c’est moi.
Appellez moi : « tovaritch », on ira boire un verre ensemble!