« Ne voyez en moi que l’homme que je suis sans rêver au-delà »

Léon Bloy à une femme qui lui faisait savoir par courrier toute l’admiration qu’elle avait pour lui et son oeuvre :

« Ne voyez en moi que l’homme que je suis sans rêver au-delà. Nous sommes tous des pauvres à la porte du tabernacle, et quels que puissent être nos dons, nous avons assez à faire d’avoir compassion les uns des autres sans perdre de temps à nous admirer mutuellement. »

Schpouf !

3 réflexions au sujet de “« Ne voyez en moi que l’homme que je suis sans rêver au-delà »”

  1. Ne pas admirer autrui ?
    Quelle misère …
    Au contraire, regarder l’autre sans arrêt, l’observer, le lire, le savourer, l’accompagner, ne pas s’en défaire jusqu’à la réelle et profonde perception d’une infime portion d’admirable .
    Et là, là seulement détourner le regard …

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