En ville, dans la rue, lorsqu’il pleut, les gens abrités par un parapluie rasent quand même les murs. Ils sont à l’abri mais cherchent quand même à se réfugier sous les pentes de toit.
Les gens qui ont un parapluie pourraient très bien narguer le ciel et marcher au milieu de la rue, se balader sous les trombes en toute impunité. Mais ils voient la pluie avec leurs yeux, alors ils ont le réflexe naturel et crétin de craindre la pluie et de se serrer contre le mur.
Nous, qui bien entendu n’avons pas de parapluie, devons souvent leur céder le pas et passer sur le côté, sous la pluie. Car ils avancent tout à fait certains d’eux-mêmes, les gens qui ont un parapluie, et c’est à nous de nous déporter.