Femme en harmonie

L’harmonie est une valeur féminine, du moins c’est pour la femme qu’elle prend un sens particulier.

Pour s’habiller par exemple :

  • l’homme identifie les combinaisons possibles entre ses chemises et ses cravates, et les mémorise une bonne fois pour toutes pour ne plus enfiler que celles qui marchent de façon automatique le reste de sa vie,
  • la femme, elle, a beau connaître par cœur le contenu sa garde-robe, a beau avoir déjà éprouvé les combinaisons de couleurs les plus efficaces des centaines de fois, elle ne se dispense pas de faire chaque matin trois, quatre, cinq essayages avant de trouver la tenue qui lui convient. Peu importe qu’elle soit en retard. Elle pestera tout en prenant le temps de faire ces essayages comme si elle découvrait chaque pièce et chaque vêtement pour la première fois.

C’est que la femme a besoin de ressentir l’harmonie. L’harmonie doit se faire non seulement entre le haut et le bas, non seulement entre les couleurs, mais encore avec la date du jour, l’humeur du jour, le temps qu’il fait… La femme a besoin d’être en harmonie avec l’environnement qu’elle a prévu d’affronter aujourd’hui.

3 réflexions au sujet de “Femme en harmonie”

  1. Bon…que dire.
    Que je suis une femme, c’est un bon début !
    Et je ne fais pas partie de celles qui se changent plusieurs fois avant de sortir, pas du tout. Je m’habille de façon à être à l’aise, élégante (en tout cas selon ma morphologie et mes goûts) et que ma tenue soit aussi pratico-pratique. Par là j’entends que j’évite de porter des vêtements et des chaussures (surtout !) qui pourraient me faire mal ! Ou provoquer des rencontres que je ne veux pas gérer et qui fausseraient le jugement sur moi. Si vous voyez ce que je veux dire. Par exemple, pas de talons aiguilles, et même, pas de talons du tout. Il y a des chaussures très élégantes qui permettent de sauver d’un bâtiment en flamme ou de courir après un bus ou un train sans se tordre la cheville.
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    Donc çà c’était « moi ».
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    Mais je dois réfléchir plus avant concernant l’harmonie. D’où tenez-vous ces observations ? Avez-vous lu tout cela quelque part, ou l’avez-vous découvert et observé par vous-même ?
    Dans un cas comme dans l’autre, la connaissance a autant de valeur. Là n’est pas mon propos sous-jacent. Là où je veux en venir avec ces questions, c’est que je voudrais comprendre comment on en arrive de telles conclusions.
    Alors ?

  2. Lu, observé, réfléchi et extrapôlé… Idéalisé sans doute aussi !
    D’une part, j’imagine bien que toutes les femmes n’entrent pas dans cette catégorie. D’autre part, l’essayage et la garde-robe ne sont qu’une illustration d’une propension féminine plus générale à se projetter et à s’imaginer. A vouloir ressentir certaines alchimies, et les éprouver. Il ne s’agit pas forcément de coquetterie.

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